pommes à croquer

Depuis que j’ai mon atelier et mes nouvelles machines, j’ai envie de tester plein de choses.
J’ai réalisé ce petit ensemble à Mathilde en fin de saison essentiellement pour cela, un peu aussi parce que dans notre région on a la chance d’avoir du soleil un peu plus longtemps qu’ailleurs aussi.

J’ai utilisé un tissus qui m’avait servi à réaliser une blouse d’école et dont il me restait un petit morceau parfaitement adapté à la réalisation de cette petite jupe smockée.


Il ne s’agit pas des vrais smocks, ceux que l’on réalise soit avec une plisseuse soit avec beaucoup de patience et que l’on brode ensuite à la main. Ces smocks là je m’y mettrai surement un jour d’ailleurs.
Non, ces smocks là sont réalisés à la machine à coudre, avec un fil élastique dans la canette. J’avais déjà réalisé des smocks de cette façon avec ma brother FS40, j’avais du pour ce faire resserer une petit vis sur le porte canette et j’avais un peu peur de dérégler ma nouvelle machine en procédant de la même façon.

Bonheur, pas eu besoin, des smocks parfaits sans aucune difficulté.


Test de l’ourlet roulotté de ma combinée babylock pour la finition du haut de la ceinture. Je n’avais utilisé ce point que rarement avec ma précédente surjeteuse, j’en gardait un souvenir pas très agréable, cette fois, ni une ni deux, la machine s’enfile quasiment toute seule, les réglages de longueur et de largeur de point sont simplissimes, et le résultat au top…

Pour l’ourlet, j’ai utilisé un point de recouvrement double large de cette même machine.
Sur les groupes de coutures on déconseille fortement les combinées (hormis les babylock ) essentiellement à cause du passage de la fonction surjeteuse à la fonction recouvreuse qui peut très vite devenir très contraignant. Je m’attendait quand même à rencontrer quelques difficultés surtout au début mais encore une fois, quel bonheur…
C’est dommage au fond qu’on n’investisse dans ce genre de machine qu’après plusieurs années de pratique parce que si on débutait de cette façon, les choses seraient tellement plus simples.

Pour la couture du côté, j’ai utilisé le point de surjet 5 fils sécurisé, un point qu’il est impossible de réaliser si on possède surjeteuse et recouvreuses séparées et qui est pourtant tellement utile pour assembler des tissus non extensibles.
Je n’ai pas pris de photo de cette couture, le fil blanc sur l’envers du tissus n’aurai pas rendu grand chose.


N’est elle pas jolie ma puce dans sa jupette à pommes ?


Comme il me restait encore un peu de tissus pommes, j’ai réalisé un petit haut assorti, vous la reconnaissez peut-être, il s’agit du modèle « Talvikukka » d’ottobre.
J’avais déjà réalisé deux blouses dont une en liberty (celle que Mathilde a porté pour sa rentrée et qui va si bien avec son cartable) en suivant ce patron.


J’aurais pu tester la fonction boutonnière pour le dos mais il me restait juste assez de pressions kam vertes et elle s’accordaient tellemment bien au modèle…


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